La Commission nationale des investissements a donné son aval à une série de 21 projets. L’investissement global de ces projets s’élève à 76,7 milliards de dirhams, l’équivalent de 6,98 milliards d’euros, selon un communiqué officiel du gouvernement.
Grogne à Royal Air Maroc après la présentation du plan social de la direction. À l’unanimité, l’Union marocaine du Travail et plusieurs pilotes rejettent le plan social présenté par la direction.
Le plan de relance proposé par la direction générale de RAM n’est pas validé par le personnel navigant et des membres de la compagnie. En tout, il s’agit de 858 employés dont 180 pilotes, la réduction de la flotte de 20 avions dont 4 Boeing 787 et l’arrêt momentané de certaines dessertes. Selon Medias24, le plan social n’est pas du goût d’une partie des 600 pilotes et de l’UMT où sont syndiqués 2 200 employés sur les 5 000 du groupe.
D’après le même site, l’UTM et quelques pilotes en ligne excluent tout licenciement sec et réclament des départs volontaires pour tous et non pas seulement pour les plus de 57 ans. Ils se plaignent d’avoir été mis devant le fait accompli sans aucune précision. A cela s’ajoutent le départ programmé d’une grande partie du personnel navigant technique (effectif actuel : 600 pilotes) et commercial (effectif actuel : 1 200 stewards, hôtesses …) ainsi que des 500 employés au sol de sa filiale Atlas Multi Services qui travaillent au siège ou dans les agences pour des tâches financières, commerciales, administratives…
Si pour l’heure, les tentatives pour joindre le PDG sont restées vaines, une source proche du dossier soutient que ce plan de réduction des coûts est la condition obligatoire pour bénéficier d’un soutien financier de l’État.
Quant à Allal Baba Lahcen, représentant syndical des 2 200 employés syndiqués UMT du groupe RAM, il est remonté contre la méthode utilisée par RAM pour se relever. Il assure qu’il ne laissera partir ses collègues “à l’abattoir” sans réagir. “En tant que syndicat, notre position est celle de tous les Marocains à savoir défendre les droits des 858 mères et pères de famille qui refusent de se retrouver dans la précarité. En effet, nous ne pouvons pas nous taire, car cette décision risque de faire jurisprudence pour d’autres entreprises étatiques.”, a-t-il ajouté.
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