Karima - Ruby - El Mahroug "prête à chercher un travail de femme de ménage"

23 juin 2014 - 17h18 - Monde - Ecrit par : Bladi.net

Retournement de situation : Karima El Mahroug, alias Ruby, vient d’affirmer à un média italien que ses prétendues richesses ne seraient que des rumeurs. Cette dernière, également, défend l’ex-président Silvio Berlusconi en affirmant qu’il a été condamné pour rien et que c’est, en fait, la personne qui a le plus pris soin d’elle.

Alors que son jugement en appel est encore en cours, et qu’il avait été condamné à 7 ans de prison, et d’une inéligibilité à vie, et ce, en première instance après avoir été reconnu coupable de « sollicitation de prostituée mineure » et « abus de pouvoir », Silvio Berlusconi est défendu par la personne même qui est la cause de sa condamnation : Karima El Mahroug, alias Ruby.

« Ils lui ont infligé sept ans pour rien », a affirmé El Mahroug au média « Il Giornarle », un quotidien qui appartient à la famille Berlusconi. Toujours selon cette dernière : « La vérité, c’est qu’il m’a montré davantage de respect que n’importe quel autre homme que j’ai pu rencontrer en boîte de nuit ».

Déconcertant

Karima El Mahroug affirme également que sa vie a été détruite par les médias et par les personnes qui l’avaient utilisée en vue de faire tomber l’ancien président du conseil italien. Elle a également dit qu’elle trouve actuellement des difficultés à trouver un emploi car tout le monde la croit riche.

Selon Ruby : « J’avais 17 ans, j’étais désespérée et je parlais à des gens qui n’étaient pas mes amis, et j’ai tout inventé pour me donner des airs. Ce sont des erreurs de jeunesse que je ne pensais pas devoir payer à tout jamais ». Cette dernière pense également que Berlusconi est une victime dans cette affaire : « Quand le procureur m’a interrogée, j’ai compris que je ne les intéressais pas du tout, il ne voulait que s’attaquer à M. Berlusconi, et je lui ai donné ce qu’il voulait ».

Entre autres propos choquant, Ruby proclame également : « Je suis actuellement pauvre. Ce que les médias ont affirmé au sujet de soi-disant millions que Berlusconi m’aurait versé ne sont que des rumeurs. Si Berlusconi m’avait donné les cinq millions que j’ai mentionnés, je ne serais pas maintenant réduite à demander à mes beaux-parents de l’argent pour faire du shopping ». Karima va plus loin : « Quand je cherche un emploi, même en tant que vendeuse, je ne trouve que des portes closes parce que les gens pensent que je possède cinq millions d’euros et que je veux quand même travailler et qu’ils se demandent ce que ça cache. Maintenant, j’ai peut-être trouvé une place dans un restaurant à Milan ». Cette dernière conclut que si ce travail n’aboutit pas, elle cherchera un poste de femme de ménage.

Mais… Cela pourrait-il changer quelque chose en appel ?

Difficile de répondre à cette question. Mais il faut savoir qu’en janvier 2013, en première instance, Karima El Mahroug n’avait aucunement témoigné. Elle ne s’était même pas présentée à l’audience. N’ont été utilisés que les procès-verbaux établis auparavant comme témoignage de la Marocaine. Si aujourd’hui elle se présente, et défend Silvio Berlusconi, il est probable que cela impactera fortement la prochaine sentence de la Cour d’appel.

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