Les télécommunications et les solutions IT seront bientôt à l’honneur au Maroc. Du 1er au 4 avril prochain, le Salon et Conférence international des télécommunications et des IT ouvrira ses portes, pour sa 6e édition, à la Foire internationale de Casablanca. Près de 80 exposants de 15 pays sont attendus pour l’événement.
Les organisateurs tablent sur pas moins de 4.000 visiteurs professionnels et 10.000 particuliers, et près de 500 rendez-vous d’affaires. Cette année, un invité de marque sera présent : l’Algérie. « Le choix de l’Algérie découle de l’importance des relations entre les opérateurs marocains et algériens. Maroc Telecom et Algérie Telecom, par exemple, opèrent beaucoup d’échanges entre eux », déclare Martin Maez, représentant de Fairtrade, organisateur du salon, en partenariat avec Forum 7.
Autre événement marquant durant cette édition : la participation de 5 opérateurs d’envergure, à savoir Maroc Telecom, Méditel, Wana, Algérie Telecom et Mobilis. Plusieurs nouveautés seront présentées par les exposants. Ericsson, sponsor officiel de l’événement, présentera ses solutions IP, e-santé, e-gouvernement et e-éducation, ainsi que son offre télévision sur mobile (mobile TV). Les sponsors majeurs, ZTE (constructeur de solutions IT), et Huawei (fournisseur de solutions nouvelle génération), présenteront quant à eux, entre autres, les solutions 3G, ADSL, WiMax, et les services à valeur ajoutée. Par ailleurs, le public pourra admirer « la maison numérique », avec tout ce qu’elle offre en termes de divertissement et de confort.
Côté conférences, plusieurs séances relatives à deux thèmes, « Vers une nouvelle génération de réseaux » et « Applications de logiciels d’entreprise et business solutions », seront organisées.
Au Maroc, le marché télécoms et des solutions IT est assez retreint, vu qu’il n’existe que 3 principaux demandeurs (Maroc Telecom, Méditel et Wana). Toutefois, les opportunités à saisir sont importantes, selon Issam Marzaq, responsable marketing de ZTE. « D’ici quelques années, toutes les solutions relèveront de la technologie des IT », affirme-t-il.
L’Economiste - Ahlam Nazih
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