Vivas a indiqué qu’il veut une frontière avec le Maroc comparable « à toute autre dans l’UE », c’est-à-dire sans exemption de visa d’entrée sur le territoire espagnol. Le responsable a rappelé que Sebta était « au bord du gouffre » après la fermeture des frontières pour raison de crise sanitaire liée au Covid-19 et la crise migratoire de mai 2021.
Aujourd’hui, l’horizon est plein « d’illusion, d’espoir et d’opportunités », a déclaré Vivas qui est impatient de découvrir le Plan stratégique prévu pour Sebta qu’il espère être « un engagement d’action sérieux, défini et quantifié de l’État d’améliorer sa présence dans les domaines de la Défense, de la Sécurité, de la Justice, de l’Éducation, de la Santé ou des Services sociaux ».
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Ce document sera essentiel pour définir le modèle frontalier de la ville, valoriser l’offre de formation professionnelle, soutenir des projets stratégiques comme la construction d’un nouveau port de plaisance, engager les réformes structurantes pour faciliter la transition vers un modèle économique « plus durable ».
« L’accord conclu pour le renvoi des mineurs non accompagnés vers d’autres communautés doit être exécuté et appliqué », a par ailleurs insisté Vivas qui a appelé à un « renouvellement des équipements, infrastructures et services urbains, environnementaux, culturels, sportifs et sociaux » de la ville.