
Attaque de Smara : le Polisario tente de se justifier
Le Polisario dément avoir mené une attaque contre la ville de Smara, dans le Sahara marocain, mais admet avoir bombardé plusieurs sites dans la zone.
Le Front Polisario a revendiqué les nouvelles explosions qui ont retenti dans l’après-midi de samedi dans des zones désertiques à des dizaines de kilomètres de la ville de Smara, située à environ 200 km à l’est de Laâyoune, au Sahara.
Le Polisario est derrière les nouvelles explosions contre Smara. « Les explosions visaient des sites militaires marocains autour de la ville », tandis que des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montraient des explosions dans une zone déserte près des zones résidentielles de Smara, rapportent des sources médiatiques favorables au Polisario. La ville a été touchée dans l’après-midi de samedi par trois explosions. La plupart d’entre elles se sont produites dans des zones désertiques à des dizaines de kilomètres de la ville, qui est située à environ 200 km à l’est de Laâyoune. Aucune perte humaine ni dégât matériel n’ont été enregistrés. Informées, les autorités locales, la police, les gendarmes et des militaires sont arrivés sur les lieux des explosions pour enquêter et prendre les mesures nécessaires.
À lire :Nouvelles explosions à Smara : le Polisario impliqué ?
Ce n’est pas la première fois que le Polisario cible la ville de Smara. Les quartiers de la ZAP, Hay Essalam, et le quartier industriel avaient été touchés par quatre explosions fin octobre dernier. Le bilan faisait état d’un mort (un MRE) et de trois blessés dont deux sont dans un état grave. Après avoir reçu les premiers secours, ils avaient été transportés vers l’hôpital à Laâyoune, à 200 km à l’ouest de Smara, ville de plus de 66 000 habitants. Quant au troisième blessé, touché légèrement, il avait reçu les premiers soins sur place et est rentré chez lui. Les déflagrations avaient aussi endommagé deux maisons. L’attaque contre Smara était survenue à un jour près du renouvellement jusqu’au 31 octobre 2024 du mandat de la mission de l’ONU au Sahara (MINURSO).
Aller plus loin
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