
Nicolas Sarkozy : « au Maroc, je me suis senti chez moi » (vidéo)
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Une équipe de cinq sauveteurs du Groupe de secours catastrophe français (GSCF), est arrivée mardi au Maroc, frappé par un séisme dévastateur le 8 septembre, pour soigner et soulager les victimes, et effectuer une reconnaissance.
« Nous sommes arrivés mardi 12 septembre par avion à Agadir avec du matériel d’écoute, de première urgence, de déblaiement, de soins et une unité de potabilisation de l’eau. Nous sommes actuellement à Tizi n’Test, au sud de Marrakech et nous venons d’avoir l’autorisation par les autorités de nous avancer dans la montagne », a confié Gentil de Passos, l’un des sauveteurs, joint au téléphone par France 3.
Le sauveteur décrit la situation dans cette ville durement touchée par le séisme. « Environ 1 000 maisons ont été détruites et 500 morts ont été comptabilisés dans les 36 hameaux que compte la commune. La particularité c’est que les maisons sont en terre friable. Elles ne laissent pas beaucoup de chances quand elles s’effondrent. Il n’y a pas de zone de survie comme en milieu urbain. Autour de nous, il y a un dispensaire et l’armée qui est en train d’expertiser les maisons pour autoriser les habitants à revenir chez eux. Et des tentes dans lesquelles dorment les rescapés ».
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Gentil de Passos dit être admiratif de la solidarité des Marocains. « Il y a une solidarité que j’ai rarement vue. Beaucoup de voitures civiles chargées de couvertures, de vivres, de vêtements affluent vers les montagnes. Il y a une forte envie d’aider », a-t-il commenté. Lui et ses quatre coéquipiers s’apprêtaient à se rendre sur la montagne. « On vient de nous autoriser à y aller avec un pick-up. Nous finirons peut-être à pied, car on ne sait pas dans quel état est la route… », a-t-il indiqué.
Une fois sur place, ils porteront secours et assistance aux victimes. « Nous sommes équipés pour intervenir en milieu périlleux. Là-bas, on doit panser des femmes qui ont déjà été soignées, mais dont les pansements sont à changer. Après, on part aussi en reconnaissance, on ne sait pas ce que nous allons trouver ensuite », a précisé Gentil de Passos, soulignant que les sinistrés ont besoin « de tentes, de duvets, de vêtements et de médicaments ». Dans quelques jours, une équipe d’une dizaine de personnes devrait les rejoindre.
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