Lila (bientôt 12 ans), s’est gentiment moquée de son père, l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze, avec la complicité de sa mère, la journaliste Melissa Theuriau.
L’humoriste marocaine Sophia Aram, formée à l’improvisation avec Jamel Debbouze, se produit au théâtre parisien "Trévise" jusqu’à fin mars avec son one woman show "Du plomb dans la tête".
Ce spectacle, avec laquelle elle avait remporté le Prix "Talent FNAC" du festival "Juste pour rire" de Nantes et le Prix "Jeune talent à humour" du festival de Saint-Gervais, est le premier de Sophia Aram, 34 ans, qui a longtemps jugé immodeste de se lancer dans une carrière artistique.
Dans l’histoire de l’humour, le système scolaire a toujours eu une place de choix chez Sophia Aram. D’ailleurs le titre de son one woman show désigne la balle que se tire une institutrice dévouée de moyenne section, soumise à la pression des parents d’élèves, humiliée par leurs réflexions et accaparée par des collègues envahissantes.
Si l’école est au coeur du spectacle de l’humoriste marocaine, c’est elle aussi qui a changé sa vie. Elle a joué son premier match d’improvisation en 1991 au Festival d’Avignon avant de se retrouver l’été suivant au Mondial d’improvisation au Québec. Systématiquement sollicitée, elle glane des récompenses, enchaîne les matches et sillonne la France. Après avoir mis fin aux matches d’improvisation en 1998, Sophia Aram se reconvertit dans l’écriture pour la télévision en inventant des saynètes et répliques pour plusieurs sitcoms dont "Caméra café" pour la M6.
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