La compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) a décidé de renforcer, cet été, ses vols vers les pays où vivent les Marocains résidant à l’étranger (MRE).
Le plus dur est déjà passé, c’est en tout cas l’impression que donne le déroulement de l’opération “Retour MRE”. A la date du 30 août, plus de 915.000 Marocains ont pris le chemin du retour vers l’Europe, soit un peu moins que l’année dernière, pour la même période, selon les chiffres communiqués par les autorités portuaires de Tanger.
Le retour a été cette année mieux échelonné dans le temps que l’année dernière. En effet, l’affluence est restée en deçà du pic de 27.000 MRE atteint le 30 août 2003. Cette année, le pic a été atteint le jeudi 26 août, avec 25.232 MRE, un peu loin de la capacité maximale du port de Tanger qui est de 30.000 voyageurs par jour. Cette année, la plupart des MRE ont préféré partir plus tôt pour entamer la première semaine de septembre chez eux, dans le pays hôte. A noter que malgré une affluence mieux répartie, les files d’attente ont atteint des proportions alarmantes dès la journée de vendredi 27 août. En plus, une épaisse couche de brouillard a paralysé l’activité nocturne du port dans la nuit de vendredi à samedi grossissant encore plus la file d’attente. Celle-ci s’étalait le long de la corniche jusqu’à hauteur de l’hôtel Tarik. Mais malgré tout, elle n’a rien à voir avec les files kilométriques des années précédentes. Selon un responsable, “ces files sont inévitables”. La plupart des MRE sont obligés de rentrer pour entamer leurs boulots le premier septembre, et “ il est humainement impensable de faire écouler autant de monde en quelques jours ”, poursuit-il. Toujours est-il, que les efforts doivent être dirigés en vue de réduire de l’attente et de la rendre la moins contraignante possible. Cette année, la stratégie des “ vagues ” a été maintenue. En clair, il s’agit de retenir les MRE dans les aires de repos et dans les zones de pré-embarquement. Les groupes sont “ libérés ” en vagues, en fonction de l’arrivée des bateaux au port de Tanger. Cette manière de faire a le double avantage de dégager les artères de la ville, surtout l’accès au port et de permettre une attente à l’ombre près des unités d’attention et de soins.
Map - L’économiste
Ces articles devraient vous intéresser :