« Vous annoncez un record de 17,4 millions de touristes, alors que 50 % d’entre eux sont des MRE qui visitent deux à trois fois l’année leurs familles », ont dénoncé les députés de l’opposition (MP, USFP, PPS, PJD). Tout en reconnaissant les efforts du gouvernement pour faire du Maroc une destination touristique incontournable, ils ont relevé un certain nombre de défaillances. « C’est vrai, le tourisme a ressuscité de ses cendres après la crise de la Covid en 2019, mais l’élément majeur qui a dopé le tourisme, c’est la participation du Maroc lors du Mondial de football au Qatar », a déclaré auprès de Le360, Ahmed Abadi, député du Parti du progrès et du socialisme (PPS).
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« À l’exception des 2 milliards de dirhams versés par le gouvernement au secteur du tourisme après la crise de la Covid-19, nous n’avons relevé aucune trace de l’Exécutif, à part quelques infrastructures », a déploré ce député de l’opposition. « La vision du gouvernement quant à la nécessité de développer ce secteur est claire et réaliste. Le tourisme est dynamique et producteur », a affirmé pour sa part, Aziz Akhannouch, le Chef du gouvernement. Pas convaincus par ces propos, Ahmed Abadi a réagi en soulignant que le tourisme « est lourdement taxé », alors que le tourisme interne, lui, est marqué par « l’inflation élevée » et « n’intéresse que lorsque le tourisme international ne marche pas ».
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De son côté, Aziz Lebar, député du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM), parti de la majorité, a demandé la construction d’une autoroute et d’une ligne à grande vitesse (LGV) entre Tanger et Fès.