Les chauffeurs de taxi qui refusent de transporter les usagers sont désormais dans le viseur du ministère de la Justice. Ce dernier prévoit de qualifier ce refus comme un délit ou une infraction. Une nouvelle qui réjouit les clients, mais met en...
La ligne TGV Tanger-Casablanca sera opérationnelle dès fin 2013 et au plus tard au début de l’année 2014, a affirmé l’ONCF. Cette section de la ligne TGV nécessitera un investissement global de 20 milliards de dh. Le grand projet, qui porte sur la construction d’une ligne à grande vitesse et l’acquisition de 18 rames TGV, permettra de réduire la durée du trajet entre les deux pôles économiques à 2h10 au lieu de 5h45 actuellement.
Avec une grille horaire qui prévoit un départ chaque heure, le TGV Tanger-Casablanca table sur 8 millions de passagers par an dès sa première année de mise en service.
Les projets engagés dans la région nord par l’ONCF pour la période 2005-2009, représentent un montant global d’investissement de l’ordre de 5,5 milliards de dh.
Il s’agit de la desserte ferroviaire du Port Tanger-Med qui reliera la ville du détroit au projet phare de la région avec un investissement de 2,9 milliards de dh. Cette nouvelle ligne ferroviaire, en cours de construction, prévoit des trafics en transit international, en marchandises avec près de 2 millions tonnes par an et de voyageurs.
Les projets 2005-2009 dans la région Nord concernent également l’amélioration de la ligne classique Tanger-Casablanca qui permettra, dès 2009, d’effectuer le trajet entre les deux métropoles en 4h10 et porter la cadence des trains à un départ chaque 2 heures au lieu de 3 heures actuellement.
Les travaux porteront sur la construction du raccourci Sidi Yahia-Mechraa Belksiri (47 km), l’électrification de la section Sidi Yahia-Tanger, la rénovation des voies et la signalisation, en plus de la modernisation des gares de Ksar Kbir, Souk Larbaa et Mechraa Belksiri.
L’investissement permettra également la mise en service d’un matériel de transport entièrement rénové aux normes des standards de qualité.
Par ces investissements l’office projette, à long terme, de porter le volume de ce trafic à 2 millions de tonnes par an alors qu’il ne dépasse pas actuellement 150.000 tonnes/an.
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