Le Maroc va régulariser les chauffeurs clandestins

16 janvier 2025 - 18h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le gouvernement marocain offre désormais la possibilité aux propriétaires de véhicules de transport clandestin de régulariser leur situation et d’exercer leur activité de manière structurée.

Les propriétaires de véhicules de transport clandestin peuvent passer de l’informel au formel. « Les propriétaires de véhicules de transport illicite peuvent régulariser leur situation et exercer leur activité de manière organisée en soumettant des demandes de licences pour l’exploitation des services de transport mixte dans leur région d’exercice. Le ministère, à travers la Commission des Transports, reste ouvert à l’examen et à l’octroi de licences de transport mixte sur la base des rapports des commissions de transport régionales, afin de répondre aux besoins de mobilité des citoyens », a affirmé Abdessamad Kayouh, ministre du Transport et de la Logistique qui répondait à une question écrite du groupe parlementaire du Mouvement Populaire (MP) à la Chambre des représentants.

À lire :Le Maroc veut mettre fin au transport clandestin dans les campagnes

Au Maroc, l’activité de transport routier collectif de personnes est soumise aux réglementations légales en vigueur, notamment les dispositions du dahir n° 1.63.260 du 12 novembre 1963 concernant le transport par véhicules automobiles sur les routes, tel que modifié et complété, ainsi que les textes pris pour son application. Ces textes stipulent l’obligation pour les prestataires de services de transport routier de personnes destinés au public d’obtenir une autorisation préalable pour exercer cette activité, ainsi qu’une autorisation spéciale pour chaque véhicule utilisé à cette fin, a souligné le ministre. La fourniture de services de transport de personnes sans autorisation est donc considérée comme contraire aux lois et règlements en vigueur dans ce domaine.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Administration - Transport en commun - Gouvernement marocain

Aller plus loin

Le Maroc en passe d’autoriser les VTC

Abdelouafi Laaftit, ministre de l’Intérieur, travaille à mettre fin aux tensions persistantes entre les chauffeurs de taxis, qui dénoncent « une concurrence déloyale », et les...

Le Maroc veut mettre fin au transport clandestin dans les campagnes

Finis les trajets clandestins ? Au Maroc, le gouvernement envisage de légaliser le transport informel en zone rurale, connu sous le nom de “khattafa”. Ces transporteurs, qui...

Transport via applications : le Maroc prépare une réglementation stricte

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch s’active pour la régulation du transport via les applications mobiles. Dans ce sens, Mohamed Abdeljalil, ministre du Transport et de la...

A Marrakech, le calvaire des transports en commun

Les habitants de Tamansourt, en particulier les étudiants et des stagiaires qui poursuivent leur formation à l’Institut de Formation professionnelle rencontrent d’énormes...

Ces articles devraient vous intéresser :

Bouteille de gaz au Maroc : le prix flambe à partir d’avril

Le compte à rebours est lancé. À partir du 1ᵉʳ avril 2024, les Marocains devront mettre la main à la poche pour se procurer une bouteille de gaz butane. Exit la subvention de l’État, le prix passera de 40 à 50 dirhams, actant la première étape d’une...

Aide au logement : succès auprès des MRE

Le programme d’aide directe au logement « Daam Sakane », lancé le 2 janvier 2024, est un succès, notamment auprès des MRE, assure Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, lors du point de presse hebdomadaire à l’issue du conseil de gouvernement.

Colère à Marrakech : les chauffeurs de taxis accusés de harcèlement à l’aéroport

De nombreux Marrakchis et touristes sont en colère contre les chauffeurs de taxis au niveau de l’aéroport de Marrakech-Ménara. Ils affirment avoir été régulièrement harcelés par ces derniers qui cherchent à savoir s’ils utilisent l’application Indrive.

Maroc : la réforme des retraites divise

La réforme des retraites donne du fil à retordre à l’Exécutif marocain. De leur côté, les syndicats s’inquiètent de sa mise œuvre dans un contexte économique marqué par l’inflation, exprimant des craintes quant à l’avenir des retraités.

Maroc : une nouvelle hausse des salaires en discussion

Une nouvelle hausse des salaires pour les fonctionnaires marocaines serait actuellement en discussion au sein du gouvernement. La nouvelle a été confirmée par le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des...

Trop d’impôts au Maroc ?

Au Maroc, alors que la pression fiscale est excessive, les citoyens et les entreprises ne perçoivent pas toujours les effets concrets des prélèvements d’impôts dans l’amélioration des services publics et des infrastructures.

Taxis : le Maroc veut tourner la page du chaos

Au Maroc, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a décidé de mettre fin au chaos des chauffeurs de petits et grands taxis à travers la mise en place de mesures administratives et organisationnelles mais aussi la prise de mesures coercitives à...

Marocains, le temps presse pour la déclaration des avoirs à l’étranger

La régularisation des contribuables, ainsi que la déclaration des avoirs liquides détenus à l’étranger, touchent à sa fin. Ces deux opérations avaient été lancées par l’Office des changes et de la Direction générale des Impôts (DGI).

Intoxications en hausse au Maroc : quelles solutions ?

La Fédération marocaine des Droits des Consommateurs s’inquiète après la hausse des cas d’intoxication alimentaire enregistrés dans certains restaurants ces dernières semaines. Elle appelle le ministre de la Santé et de la Protection sociale à...

Maroc : du nouveau pour l’impôt sur le revenu

Selon le projet de loi de finances 2025, le gouvernement prévoit d’augmenter de 30 000 à 40 000 dirhams la première tranche de revenu annuel exemptée d’impôt. Une mesure qui devrait permettre d’exonérer les revenus des salaires mensuels inférieurs à 6...