Ces travaux se réalisent sous le contrôle de trois commissions, à savoir, les experts internationaux, le ministère de la Santé et le laboratoire Sinopharm. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia indique que dès la semaine prochaine, du Maroc, partiront les prélèvements effectués sur des volontaires, pour les laboratoires de Sinopharm, en Chine, où ils seront mis en contact avec le virus du corona. Le Maroc compte tirer de cette collaboration, une quantité suffisante du précieux produit qui permettra au pays de se lancer dans la production massive de ce vaccin en vue de son exportation vers l’Afrique.
Le processus des essais cliniques commence par la signature d’un document attestant du consentement du volontaire à se soumettre à une série d’analyses médicales, à savoir, l’injection de deux doses de vaccin par voie intradermique dans le bras, suivi de l’administration d’une dose de rappel. Le volontaire est ensuite mis sous surveillance de 30 minutes afin de détecter d’éventuels effets indésirables, rappelle la même source, ajoutant que le volontaire continue d’être suivi pendant au moins un an, même si les essais cliniques sont concluants.
Cette disposition vient en prévision des effets indésirables tels que nausée, vomissements, diarrhées, allergies et autres…, des effets qui, en général, disparaissent sans traitement. Les très rares cas d’effets secondaires aigus, doivent être gérés par des médecins.
Cette étude est basée sur le degré de réactivité du corps au vaccin, sans perdre de vue que les réponses immunitaires varient d’une personne à une autre.