Sahara : Omar Hilale s’attaque à l’Algérie

« Elle (Algérie) avait revendiqué ce statut dans la lettre officielle de son ancien ambassadeur à l’ONU, au SG de l’ONU, le 19 novembre 1975 », a affirmé Omar Hilale qui a cité cette lettre. « Outre l’Espagne en tant que puissance administrante, les parties concernées et intéressées dans l’affaire du Sahara occidental sont : l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie », a-t-il lu, soulignant que « l’Algérie s’est intéressée aux résolutions du Conseil de sécurité uniquement jusqu’en 2001, lorsque le Secrétaire général a déclaré l’inapplicabilité du plan de règlement et par conséquent, l’obsolescence du référendum ».

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Selon le diplomate marocain, le voisin de l’Est n’est vraiment pas préoccupé par le règlement définitif du différend sur le Sahara. « Contrairement à l’Algérie, le Maroc est résolument engagé en faveur du règlement définitif de ce différend régional artificiel, afin de préserver la stabilité, la sécurité et la prospérité de sa région le Maghreb et au-delà », a-t-il affirmé. Pour étayer son argumentation, il a relevé que le Maroc reste fidèlement attaché au processus politique mené sous l’égide exclusive de l’ONU pour la résolution définitive de ce différend, sur la base de l’initiative marocaine d’autonomie dans le cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du royaume.

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Dans ce sens, le Maroc a noué une coopération fructueuse avec l’Envoyé personnel, Staffan de Mistura, pour la mise en œuvre de son mandat de facilitation de ce processus. En témoignent ses différentes visites dans les provinces du Sahara, notamment Laâyoune et Dakhla, au cours desquelles de Mistura a rencontré les présidents des deux régions du Sahara, les représentants démocratiquement élus, les représentants légitimes, les autorités locales, les chioukhs et les acteurs économiques et de la société civile, les chefs de la trentaine de postes consulaires ouverts à Laâyoune et à Dakhla, mais aussi les réalisations et les infrastructures mises en œuvre dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, d’une enveloppe budgétaire de plus de 10 milliards de dollars.

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Selon Hilale, il s’agit d’un élan de développement qui fait du Sahara marocain un réel hub continental. L’ambassadeur a par ailleurs rappelé que près d’une trentaine de pays et d’organisations régionales, conscients de l’énorme potentiel des provinces du Sud du Royaume, ont ouvert des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla et que « ce maillage consulaire démontre la volonté de ces pays d’investir dans l’essor des provinces sahariennes, mais aussi et surtout leur appui franc et sans ambages à la marocanité du Sahara ».