La France en quête d’apaisement avec le Maroc
Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, effectue depuis mercredi une visite de travail à Marrakech. Ce déplacement viserait à « réchauffer » les relations...
Xavier Bertrand a fait son choix entre le Maroc et l’Algérie
Dans une interview, Xavier Bertrand, président de la région Haut-de-France (Les Républicains) déplore le désamour qui s’installe durablement entre Paris et Rabat à cause du tropisme algérien de la France.
Un nouvel appel à Emmanuel Macron au sujet de la détérioration des relations entre la France et le Maroc. « Il faut sortir avec le Maroc de cette glaciation diplomatique. Le Maroc est, historiquement, un pays ami. Il faut qu’on rétablisse des relations normales », a lancé Xavier Bertrand, invité de l’émission « Questions politiques » de France Inter, France Télévisions et du Monde. Selon lui, il revient à la France de « faire les efforts nécessaires et d’être claire sur la question du Sahara », l’une des raisons de la dégradation des relations entre Rabat et Paris. La France n’est toujours pas près de reconnaître la marocanité du Sahara alors que le Maroc n’a cessé de faire pression sur elle pour aller dans ce sens comme l’ont déjà fait l’Allemagne, Israël, les États-Unis et l’Espagne.
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La réticence de la France s’explique par son tropisme algérien. Le président français Emmanuel hésite de franchir le pas afin de ne pas agacer l’Algérie, protectrice du Polisario, mouvement indépendantiste. « S’il y a un choix à faire aujourd’hui entre l’Algérie et le Maroc, je choisis le Maroc, a affirmé le président de la région Haut-de-France. Quand on voit l’attitude des Algériens et du président algérien qui n’a pas hésité à faire remettre dans l’hymne national un couplet anti-français. Encore une fois, il faut mettre un coup d’arrêt à cette dérive ».
À lire :« La France a perdu le Maroc »
Avant Xavier Bertrand, l’ancien président français (2007-2012) Nicolas Sarkozy a adopté la même posture. « Ce tropisme algérien de la France nous éloigne du Maroc. Nous risquons de tout perdre. Nous ne gagnerons pas la confiance de l’Algérie, et nous perdrons celle du Maroc », estimait-il dans un entretien au Figaro en août dernier.
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