Gad Elmaleh et la nationalité française : « J’ai lâché l’affaire »

6 janvier 2025 - 20h00 - Culture - Ecrit par : S.A

Dans un entretien, l’humoriste et acteur maroco-canadien Gad Elmaleh, connu du public français depuis son spectacle intitulé L’Autre, c’est moi, en 2005, révèle pourquoi il ne possède pas la nationalité française.

Alors qu’il est populaire en France, y vit depuis plusieurs années, Gad Elmaleh n’a pas pu acquérir la nationalité française. « Je n’ai pas le passeport français, je n’ai pas la citoyenneté française. Ce n’est pas une conviction. Pour être très honnête, j’avais commencé les démarches il y a très longtemps, et c’était un tel travail que j’ai lâché l’affaire », a indiqué Gad Elmaleh sur le plateau de 20h30 dimanche sur France 2, où il était invité pour faire la promotion de son nouveau spectacle Lui-même.

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Le choix de l’humoriste s’explique aussi par une raison personnelle. Il préfère vivre comme un immigré en France. « J’ai aimé l’idée d’être un immigré en France pour qui ça se passe très bien et qui vit la vie des Français, qui n’a pas besoin de devenir Français pour être aimé, apprécié, aidé au départ par les Français », se contente le natif de Casablanca.

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Ce n’est pas la première fois que l’humoriste maroco-canadien évoque ce sujet. « C’est vrai, j’ai mon passeport canadien, marocain, mais pas français. Quand je suis arrivé en France, j’avais fait la queue pendant des heures devant la Préfecture pour obtenir ma carte de séjour et avoir le droit de travailler », avait-il confié au Journal du Dimanche en 2022. Après avoir passé quatre ans à Montréal, Gad Elmaleh s’est installé à Paris en 1992, où il a suivi une formation artistique au cours Florent, en classe libre.

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Les démarches que Gad avait entreprises pour obtenir la nationalité française se sont avérées infructueuses. « […] c’était vraiment trop compliqué, long et fastidieux, je me suis un peu découragé. Depuis, je n’ai pas renouvelé », avait-il dévoilé. Son amour pour la France n’a pas pour autant pris une ride. « […] J’aime la France, je lui dois beaucoup. J’y habite et y paye mes impôts. Ma seule frustration est de ne pouvoir voter. »

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