
Bientôt un visa américain à 15 000 dollars pour les Marocains ?
Les États-Unis sont de plus en plus exigeants vis-à-vis des ressortissants de certains pays réclamant un visa pour entrer sur leur territoire. Le Maroc pourrait être touché.
Un conseiller parlementaire vient d’interpeler Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, sur l’absence de réciprocité dans la politique des visas avec plusieurs pays européens, dont la France.
Le conseiller parlementaire Khaled Setti de l’Union nationale du travail au sein de la Chambre des conseillers continue de réclamer l’imposition du visa aux ressortissants des pays européens dans le cadre d’une politique de « réciprocité ». « De nombreux pays européens imposent des visas préalables aux citoyens marocains et en tirent d’importants revenus financiers, alors que la législation marocaine permet à leurs ressortissants d’entrer sur le territoire national sans visa », fait-il remarquer dans une question écrite adressée au chef de la diplomatie marocaine.
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Selon l’élu, cette situation constitue non seulement une violation du principe de réciprocité, mais elle entraîne également une perte de revenus considérable pour le royaume. Elle prive le Trésor public marocain de recettes substantielles et elle affaiblit la position diplomatique du royaume face à ses partenaires, estime-t-il. « Le Maroc doit envisager une politique claire et ferme en matière de réciprocité », insiste-t-il. Setti appelle alors le département de Nasser Bourita à préciser les mesures envisagées pour rétablir un équilibre dans les conditions d’accès au territoire.
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Ce n’est pas la première fois que Setti aborde la question. En mars dernier, la conseillère parlementaire Loubna Alaoui de la même formation politique et lui avaient adressé une question à Bourita, l’appelant à imposer un visa aux ressortissants des pays européens dans le cadre d’une politique de « réciprocité ».
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