Augmentation de 7% des investissements privés

21 janvier 2005 - 11h51 - Economie - Ecrit par :

Les investissements privés au Maroc enregistrent, depuis sept ans, une progression annuelle de 7%, a indiqué le ministre des Finances et de la Privatisation, Fathallah Oualalou.

Animant une conférence-débat sur "les perspectives de croissance à la lumière du budget de l’exercice 2005", organisée mercredi soir par la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), Oualalou a passé en revue les grandes lignes du budget 2005, soulignant que le Fonds Hassan II, qui favorise la création des structures d’accueil des entreprises et les accompagne pour la réalisation de leurs projets, contribue à la dynamisation des investissements.
L’augmentation des investissements privés, a-t-il fait remarquer, se confirme dans un contexte socio-économique marqué notamment par la maîtrise des équilibres macro-économiques, la baisse de la dette publique et la reconversion des entreprises publiques en sociétés anonymes. Abordant la question de la privatisation, Oualalou a précisé que cette opération a été entreprise dans une parfaite "visibilité qui permet à l’entreprise privatisée de générer des richesses".

Map - L’Economiste

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Investissement - Croissance économique

Ces articles devraient vous intéresser :

L’investissement public marocain marque une année record

L’investissement public au Maroc a atteint un niveau record de 300 milliards de dirhams en 2023, ce qui représente une augmentation de 22,4 % par rapport à 2022 et de 53,9 % par rapport à 2019, révèle le Conseil de la concurrence dans un récent rapport.

Moody’s note l’économie marocaine

L’agence de notation internationale Moody’s Rating a confirmé vendredi la note Ba1 du Maroc, notant que les perspectives économiques du royaume « restent stables ».

Les taxes locales au Maroc : ce que paie une entreprise

Lorsqu’une entreprise s’installe au Maroc, elle n’est pas uniquement soumise aux impôts classiques comme l’impôt sur les sociétés ou la TVA. Elle doit également s’acquitter de plusieurs taxes locales, souvent méconnues, mais qui font partie intégrante...

Maroc : la croissance économique s’accélère

Le Maroc a enregistré une croissance économique de 4,1 % au quatrième trimestre 2023, contre 0,7 % au cours de la même période de 2022, révèle le Haut-commissariat au plan (HCP).

Pourquoi le Maroc ne sait pas profiter des MRE

Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) boostent l’économie marocaine grâce à leurs transferts de fonds. Cependant, ils sont des leviers essentiels insuffisamment utilisés par le Maroc en raison de certains obstacles.

Le Maroc facilite encore plus la création d’entreprise

Le gouvernement marocain a franchi un pas important vers la simplification des démarches administratives pour les entrepreneurs. Jeudi 30 mars, le Conseil de gouvernement a approuvé un projet de décret fixant les modalités et les procédures de création...

Les MRE financent l’économie marocaine, mais restent exclus du jeu politique

S’ils pèsent économiquement à travers les transferts d’argent et les investissements au Maroc, les Marocains résidant à l’étranger (MRE) ne pèsent pas encore politiquement. Et pour cause…

Les transferts des MRE battent un nouveau record

Les transferts de fonds des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont atteint 9,45 milliards de dirhams à fin janvier 2025, en légère hausse de 0,5 % sur une année, selon les données de l’Office des changes.

Les MRE, des investisseurs découragés au Maroc

Bouchaib Rami, président du Club des investisseurs marocains à l’étranger, plaide pour la mise en place d’une troisième commission neutre chargée d’étudier les raisons du refus des projets d’investissement présentés par les membres de la diaspora.

Orange Maroc : A fond dans la 5G et la fibre

Le groupe Orange ambitionne de renforcer ses investissements au Maroc où il emploie déjà quelque 3 500 personnes. Le géant français des télécoms place le royaume au cœur de sa stratégie d’expansion en Afrique et au Moyen-Orient.