Stade automobile : Des investisseurs européens intéressés par le Maroc

14 février 2005 - 10h41 - Economie - Ecrit par :

La nécessité s’impose comme étant de plus en plus impérieuse, voire alarmante de construire un stade automobile au Maroc. Les handicaps jonchent le chemin des organisateurs à travers le Royaume. Les autorités locales deviennent de plus en plus réticentes à toute organisation dans leurs villes ou leurs régions. Cette interdiction peut conduire à la disparition de cette discipline.

Et ce serait une véritable catastrophe si cela devait arriver, car le Maroc via les circuits internationaux de la Corniche à Casablanca et celui d’El Jadida avait le pouvoir de faire venir des sommités du sport automobile comme Fangio, la grande légende de ce sport.

Aujourd’hui, le sport automobile national est condamné à la disparition, car en empêchant l’organisation des compétitions, les autorités locales se mettent en porte-à-faux des règlements de cette discipline. Les clubs ne pouvant organiser au moins un ou deux circuits ne seront pas admis à voter lors de l’assemblée générale annuelle et partant, pas d’organisateurs donc pas de compétitions.

Il faut également reconnaître que les autorités locales arguent de la complexité d’organiser des circuits automobiles dans des périmètres urbains avec tout ce que cela comporte comme blocage de la circulation, risque d’accidents, etc. ( le cas du dernier circuit d’El Jadida, annulé au dernier moment alors que le OK était donné, est très édifiant.)

Dans cette optique, la construction d’un stade automobile devient imminente, d’autant plus que pareille enceinte ne servirait pas uniquement les intérêts sportifs, mais également, ceux, indéniables, du tourisme national.
Via notre interlocuteur incontournable, le pilote international marocain Max Cohen Olivar, des investisseurs européens n’ont pas caché leur désir de collaborer dans ce sens. MCO, donc, est en contacts avec des organisateurs du Championnat du monde de GT.

Ces derniers qui ont accueilli très favorablement l’idée d’organiser une manche du Championnat du monde au Maroc ont confié au seul pilote marocain des 24 h du Mans la mission de réaliser ce projet grandiose. Il a entamé des négociations avec un groupe lié au sport auto désireux d’investir dans la construction d’un circuit sur le plan sportif et touristico-sportif.

Le Maroc souhaite construire un circuit destiné à des compétitions de niveau international ainsi qu’à des collectionneurs ou autres clubs de marque (Ferrari, Lamborghini, Maserati, Porsche...) désirant évoluer et se faire plaisir au volant de leurs voitures dans un environnement sécurisé, et ce, compte tenu des contraintes actuelles de circulation.

Par ailleurs, ces collectionneurs souhaitent pouvoir bénéficier de solutions douanières simplifiées quant à la maintenance ou au dépôt de leurs véhicules, ainsi que d’une infrastructure sur place (logement, box, restauration...).
En tous les cas, ces négociations entamées par un interlocuteur de la dimension de Max Cohen Olivar ne peuvent qu’aboutir ; d’autant plus que bon nombre de pays leaders dans ce sport ne disposent pas d’un interlocuteur figurant au top des participations aux célèbres 24 heures du Mans.

Mohamed Mellouk Le Matin}

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