Casablanca : Aïn Chock arrache son droit à trois étages
Il est désormais possible d’ériger un troisième étage sur les bâtiments situés dans plusieurs quartiers de l’arrondissement de Aïn Chock, à Casablanca.
20 ans de règne de Mohammed VI passés au peigne fin
A l’instar de certains médias français, l’AFP décrypte les 20 années de règne du Roi Mohammed VI. Elle met en avant ses valeurs intrinsèques, ses actions, qui font du Royaume un pays stable.
La perception que l’AFP a du Roi Mohammed VI est celle d’un homme ambivalent qui sait allier continuité et modernité, dans la gestion des affaires du Royaume.
Héritier discret d’un pouvoir absolu, Mohammed VI, qui fête, le mardi 30 juillet 2019, ses 20 ans de règne, incarne la continuité stricte de la monarchie marocaine, tout en affichant une image d’homme moderne, ouvert au changement, écrit l’AFP.
Le 23è souverain de la dynastie alaouite avait débuté son règne, le 23 juillet 1999, à la mort de son père, Hassan II, dans un contexte marqué par les soubresauts politiques dans la région. Mais, le souverain a su, avec doigté, œuvrer pour une grande stabilité du Royaume, ce qui a replacé le Maroc dans le cœur des pays alliés, des investisseurs et des touristes.
Côté sécurité, la même source a fait remarquer que la pérennisation de la politique sécuritaire musclée, ouvertement revendiquée, au nom de la lutte antiterroriste, après les attentats de Casablanca (33 morts en 2003) et de Marrakech (17 morts en 2011), fait la force du Royaume.
Sur le plan des infrastructures, le Roi Mohammed VI a lancé et inauguré de grands chantiers, notamment, le Port de Tanger Med, l’immense centrale solaire, Noor, et la nouvelle ligne de TGV.
Diplomatiquement, le Maroc est de retour, avec sa réintégration au sein de l’Union africaine, en 2017, et ses prises de position sur des sujets majeurs.
En revanche, le développement du pays, lui, ne produit pas véritablement un impact sur la vie des Marocains. Dans un message royal, livré, en février 2018, le constat est fait : "Le modèle actuel ne permet plus de répondre aux demandes et aux besoins croissants des citoyens, ni de réduire les inégalités sociales".
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