L’investissement privé est en chute libre au Maroc. C’est du moins ce que révèle la banque mondiale dans son nouveau rapport de suivi de l’économie marocaine.
Le Maroc a signé d’importantes conventions d’investissement avec deux groupes internationaux dans les domaines de l’Offshoring et du tourisme.
La première convention, signée avec le groupe indien TATA Consultancy services (TCS), porte sur la mise en place au Maroc d’un "delivery center" pour l’Europe francophone et hispanophone en développant des activités d’offshoring. Un des leaders mondiaux du secteur des technologies de l’information, TCS s’engage, en vertu de cette convention, à déployer les efforts financiers et commerciaux nécessaires pour se positionner parmi les trois leaders du marché de l’offshoring et de la formation au Maroc, en créant 500 emplois directs pour les Marocains.
Dans le domaine de la formation, le groupe indien s’engage à contribuer à la réalisation du programme de formation dans les métiers de l’offshoring, mis en place par le gouvernement marocain au profit de 25.000 personnes à l’horizon 2010, et à réaliser un programme de formation de formateurs en faveur de 100 personnes.
Signée avec le groupe qatari "Diar For Real Estate Investment", la deuxième convention porte sur la réalisation à Tanger d’un projet intégré dans le domaine de l’infrastructure touristique, pour un investissement global de 335 millions de dollars.
Ce projet, qui devrait permettre la création de quelque 1.500 emplois, porte sur la construction de trois hôtels et de résidences touristiques d’une capacité de près de 3.000 lits, un parcours de golf et un centre de conférences. Détenu par l’Etat qatari à travers le "Qatar Investment Authority", Qatari Diar For Real Estate Investment a lancé durant l’année dernière, 18 projets d’investissement dans plusieurs pays comme l’Egypte, la Syrie, Oman, les Seychelles et le Maroc.
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