Mohammed VI a parcouru des dizaines de milliers de kilomètres pour inaugurer et assurer le suivi de centaines de projets socio-économiques, frustrant gouvernement et partis qui se sentent inutiles, selon la revue Économie et Entreprises.
De plus, « chaque déplacement royal mobilise une lourde logistique et un budget qui dépasse souvent celui alloué au projet inauguré », ajoute cette publication proche des milieux d’affaires.
Le roi aurait parcouru – depuis son intronisation en juillet 1999 – quelque 72000 km et présidé dans différentes régions plus de 500 inaugurations et signatures de projets.
Ces nombreux déplacements étant justifiés au début de son règne pour relancer l’économie, le Maroc actuel est sur une bonne lancée et il est donc temps de libérer le monarque de ces tâches “secondaires” et de responsabiliser le gouvernement et l’armada des technocrates qui dirigent les organismes publics. La monarchie pourra alors prendre de la hauteur et se concentrer sur le réglage et le suivi du tableau de bord.
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