Le ministère de l’intérieur a accepté, après de fortes pressions des Ong actives dans le domaine de l’immigration, à verser 37.500 euros à chacune des familles des victimes célibataires et 98.200 euros à chacune des familles des victimes mariées.
Les faits remontent au 27 décembre 2002 quand l’un des passeurs a mis volontairement le feu à un matelas dans la cellule où étaient entassés 37 immigrants marocains, arrêtés après leur arrivée aux côtes espagnoles à bord d’une embarcation de fortune. En l’absence de mesures de sécurité, notamment les mesures de prévention des incendies dans le commissariat où s’est produit le drame, sept immigrants ont trouvé la mort. Les victimes avaient été enfermées, pour des raisons non encore élucidées, en compagnie des deux trafiquants qui les avaient conduits jusqu’aux côtes espagnoles.
L’ancien gouvernement espagnol, alors dirigé par le Parti Populaire (PP, droite) avait refusé de prendre contact avec les familles des victimes, leur présenter des condoléances ou étudier la possibilité de les indemniser, en dépit de sa responsabilité dans ce drame.