Les opérateurs touristiques du Nord du Maroc saluent l’implantation d’une base aérienne à Tétouan après celle de Tanger. L’infrastructure aéroportuaire va attirer davantage de touristes et booster à coup sûr le développement économique de la région.
Accor est parti pour réaliser une saison « historique » depuis son retour en force dans l’industrie touristique marocaine vers la fin des années 90. A l’image de sa maison mère dont les résultats sont en forte hausse (voir encadré plus bas), les indicateurs de la filiale marocaine explosent littéralement à deux mois de la fin de la saison touristique.
Le taux d’occupation moyen cumulé à fin août du parc hôtelier Accor au Maroc (21 unités pour 2.900 chambres) s’établit à 67,5% (en hausse de 15%) avec un mois d’août exceptionnel. Les vingt-et-un établissements que le groupe gère sur la destination devraient dépasser le seuil psychologique du million de nuitées, se réjouit Marc Thepot, directeur général d’Accor Maroc. Ce qui équivaudra à au moins 8%. Au 31 août, ils étaient à 760.000 nuitées.
Plus intéressante pour le business du groupe, cette croissance se double d’une amélioration du yield, la recette unitaire par chambre que tous les hôteliers surveillent comme une omelette sur le feu. « Nos prix moyens enregistrent une augmentation de 13% », révèle le directeur général d’Accor Maroc. C’est une preuve que la hausse des capacités n’obère pas forcément la rentabilité des entreprises hôtelières, explique-t-il. Au contraire, plus il y aura d’hôtels, plus il y aura de clients, ajoute-t-il.
Globalement, l’activité du groupe dégage un résultat bénéficiaire à fin juillet de 31 millions de dirhams pour un chiffre d’affaires de 516 millions, en hausse de 31% par rapport à la même période de 2004. [...]
Abashi SHAMAMBA - L’Economiste
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