La contestation du certificat de sécurité émis contre Adil Charkaoui a débuté ce lundi à Montréal. Le Montréalais est soupçonné d’être un agent du réseau terroriste Al-Qaïda.
La Cour fédérale a déjà conclu qu’il ne risquait pas d’être maltraité s’il était renvoyé au Maroc, mais des défenseurs des droits de la personne qualifient d’« injuste » le traitement qui lui est réservé. Selon eux, le Canada harcèle les musulmans à cause des pressions exercées par les États-Unis.
Adil Charkaoui a immigré au Canada en 1995 et s’est marié. Il a déjà été propriétaire d’une pizzéria, en plus d’enseigner le karaté et de suivre des cours à l’Université de Montréal.
Il a toujours nié entretenir des liens avec le terrorisme ou Oussama Ben Laden, mais le Canada affirme qu’il s’est entraîné dans des camps en Afghanistan, où il aurait rencontré des dirigeants d’Al-Qaïda.
Deux terroristes qui ont été arrêtés, Ahmed Ressam et Abou Zubaydah, affirment avoir vu M. Charkaoui dans des camps afghans en 1998.
Canoe - Quebec
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