Un rapport espagnol dénonce l’administration de Sebta et Mellila

21 août 2010 - 13h56 - Espagne - Ecrit par : J.L

Un rapport du parti de la paix en Espagne, présenté au gouvernement central espagnol, dénonce les violations des droits de l’homme, principalement contre les musulmans, commises par l’administration locale de Sebta et Melilla.

Dressant un bilan exhaustif de ces dépassements, le parti s’indigne que les autorités des deux villes interdisent formellement aux populations marocaines l’utilisation de leurs langues maternelles l’arabe et le berbère.

Toujours selon ce rapport l’identité arabo-musulmane de cette population est menacée depuis 1986 par l’administration locale des deux villes. En exemple le rapport cite le cas de nombreuses familles marocaines que les autorités des deux villes ont obligé à changer de nom.

Outre le monopole de l’économie de Sebta et Melilla, la corruption, l’injustice et l’abus de pouvoir, des violations des droits de l’homme ont souvent lieu dans les deux villes. Rappelons par exemple le cas de Zineb Ahmed, qui accusait Pedro Gordillo, l’ex président de la ville de Sebta de harcèlement sexuel et qui sera exploité par l’actuel président Juan Vivas pour couler son prédécesseur et accéder au pouvoir.

Le rapport qui compare ces dépassements au régime de l’apartheid en Afrique du Sud, souligne que face au mutisme du gouvernement espagnol, le parti a décidé d’envoyer le même rapport à l’Union européenne, aux Nations Unies, à l’Union des pays arabes, à l’Organisation du monde islamique et à la cour de justice internationale à La Haye.

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