Les professionnels du tourisme demandent un moratoire fiscal
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La pandémie de Covid-19 a provoqué la fermeture de 80 % des agences de voyage exerçant au Maroc. Pour sauver le secteur, Khalid Benazzouz, président de l’Association régionale des agences de voyages de Casablanca-Settat (ARAVCS) plaide sa cause auprès du gouvernement.
« 80 % des agences de voyage au Maroc ont fermé. Les 20 % restants bricolent en attendant des lendemains meilleurs », a déclaré au site Le360 Khalid Benazzouz. Malgré l’ouverture des frontières et la reprise de l’activité touristique, les voyagistes peinent à réaliser un bon chiffre d’affaires. Selon le président de l’Association régionale des agences de voyages de Casablanca-Settat (ARAVCS), la plupart des voyagistes n’ont pu atteindre 1 % du chiffre d’affaires qu’ils avaient réalisé en 2019.
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« Les touristes internes réservent leur séjour en contactant directement les hôteliers. Idem pour les touristes étrangers qui achètent les billets d’avions sur les plateformes de réservation en ligne », explique Khalid Benazzouz. Face à cette situation, il a adressé une correspondance au nouveau président de la Confédération nationale du tourisme (CNT), Hamid Bentahar, lui demandant de porter la voix de l’ARAVCS auprès du gouvernement en défendant les doléances des voyagistes de Casablanca.
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Ces doléances se résument en cinq points essentiels : le maintien jusqu’à la fin de 2022 des indemnités du Comité de veille économique (CVE) via la CNSS au bénéfice des employés des agences de voyages ; une subvention pour les entreprises selon le bilan dégagé en 2019 avec un plafond, à l’image de ce qui a pu être fait dans certains pays, comme la France ; le report des crédits contractés par les employés et ceux des entreprises, jusqu’à décembre 2022 ; une exonération des impôts dus ; et enfin, la nécessité de déclarer la pandémie de Covid-19 en tant que catastrophe naturelle.
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