29 juillet 2020 - 08h30 - Société - Par: I.L
La fermeture de plusieurs villes, dont l’axe Tanger-Casablanca-Marrakech a envenimé la situation déjà critique chez les éleveurs. A 72 heures de l’Aïd Al-Adha, l’offre ne rencontre pas encore la demande.
Le marché du mouton risque de tourner au marasme pour les éleveurs, à trois jours de la fête du sacrifice, rapporte l’Economiste. Sur plusieurs plateformes de la région, la morosité est palpable. “C’est la soupe à la grimace pour les éleveurs, à trois jours de la fête du sacrifice.”, constate le même quotidien.
Au niveau de ces plateformes, l’offre est abondante contrairement à la clientèle qui de fait de plus en plus rare. Sur place, des agneaux de races Sardi, Tamhdite et Bergui sont bradés à des prix jamais enregistrés depuis plusieurs décennies. Concernant les prix, ils varient entre 1 500 et 2 500 dirhams pour des moutons de bonne qualité alors que les prix pour les petits caprins ne dépassent guère les 700 dirhams.
Face à la morosité, l’acte d’achat devient rarissime chez certains chefs de famille qui font de temps à autre le tour pour apprécier la température du marché. D’après le même quotidien, la tendance devrait probablement évoluer pour certains éleveurs avec le versement des salaires et aides de l’État attendu en ce début de semaine. La fermeture de huit villes se situant sur l’axe Tanger-Casablanca-Marrakech en a rajouté au malheur des éleveurs qui s’activent à sauver la saison bouleversée par la crise sanitaire. Cet axe concentre la majorité de la population, mais aussi l’essentiel de l’offre en ovins et caprins.
Pour éviter tout relâchement et la multiplication des foyers épidémiologiques, le gouvernement a pris une batterie de mesures additionnelles à observer par les opérateurs, dont la publication d’un guide des mesures sanitaires préventives à respecter le jour de l’Aïd, notamment par les bouchers et dans les marchés aux bestiaux, fait observer l’Économiste. A cela s’ajoutent l’ouverture de souks additionnels temporaires pour l’Aïd Al-Adha et le renforcement du contrôle du transport des animaux sur l’ensemble du territoire.
Quant aux activités liées à la pratique du rite, elles seront assujetties aux mesures sanitaires et suivies de très près par les services des deux ministères, en étroite coordination avec les communes et les organisations professionnelles concernées.
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