L’investissement privé est en chute libre au Maroc. C’est du moins ce que révèle la banque mondiale dans son nouveau rapport de suivi de l’économie marocaine.
Après Saint-Etienne, les responsables de la compagnie française low-cost, Air Horizons, et le tour opérateur Safar Tours, spécialiste français des vols secs dégriffés sur le Maroc, pensent sérieusement à relier Fès à Marseille et Montpellier. « Notre ambition est d’étendre davantage notre réseau vers le Maroc ».
Ils l’ont annoncé publiquement lors de la cérémonie d’accueil du vol inaugural Saint-Etienne-Fès. Cette cérémonie qui s’est déroulée à l’Aéroport Fès-Saïss, a connu la présence notamment du ministre de l’Equipement et des Transports, Karim Ghellab, des présidents des Conseils de la ville et de la région et d’hommes d’affaires marocains et français. Tout ce beau monde est venu témoigner de l’importance de l’événement.
Pour Ghellab, le réseau de desserte internationale de la ville de Fès a pris une grande importance avec des lignes ouvertes à partir de la France par les compagnies françaises « Paris-Corsair » et « Air Horizons », de l’Angleterre (Londres-GB Airways) et de l’Allemagne (Nuremberg-Air Berlin). « L’établissement de la liaison avec Saint-Etienne a pour objectif le développement des arrivées de touristes et des marocains résidant dans le sud de la France », note le ministre. Et d’ajouter que la nouvelle liaison sera, dès l’automne prochain, la première ligne régulière entre les deux villes.
En tout cas, la capitale spirituelle affiche sa volonté d’aider au lancement et à la pérennisation de ce projet. Les lignes aériennes permettront de faire connaître le patrimoine universel de la ville et ses ressources touristiques, culturelles et économiques. « Les premiers arrivés seront les mieux servis », indique Hamid Chabat, président du Conseil de la ville de Fès. Et d’ajouter : « Fès sort d’une période difficile.
Elle est désormais prête à offrir toutes les facilités à ceux qui parient sur ses potentialités et sur ses richesses ». Des points communs existent entre Fès et Saint-Etienne, que ce soit au niveau culturel et universitaire (recherche et développement), qu’économique (textile, agroalimentaire, tourisme et artisanat).
Grâce à ces nouvelles liaisons, des échanges économiques vont pouvoir se développer dans divers domaines. Le directeur du CRI, Fouad Ouzzine, se dit prêt à soutenir cet objectif et à encourager les investisseurs étrangers.
A ce titre, un tableau exhaustif portant sur les missions et le rôle du CRI, les potentialités de la région Fès-Boulemane ainsi que les perspectives d’avenir, les avantages fiscaux offerts aux investisseurs étrangers, a été présenté aux opérateurs français. Parmi ces derniers, plusieurs comptent revenir.
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