La sécheresse au Maroc pourrait faire grimper le prix du cannabis
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Une nouvelle avancée dans la légalisation de la culture du cannabis au Maroc. Le gouvernement a adopté aujourd’hui un décret encadrant les activités liées à sa culture dans le pays et sélectionné trois provinces.
Ce projet élaboré par le ministère de l’Intérieur en coordination avec les départements ministériels concernés, s’inscrit dans le cadre du parachèvement de l’application de la loi.
À terme, celle-ci va soumettre toutes les activités liées à la culture, la production, la transformation, le transport, la commercialisation, l’exportation et à l’importation du cannabis et de ses produits à un système de licence. Elle prévoit également la création d’un comité consultatif chargé d’étudier les demandes d’autorisation et de donner son avis sur celles-ci, présidé par le directeur général de l’Agence ou son représentant, et composé de représentants des secteurs concernés.
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Des études scientifiques exhaustives ont été élaborées par le ministère portant essentiellement sur la faisabilité du projet, son potentiel socio-économique et environnemental, ainsi que sur les atouts et les défis que le Maroc se doit de relever pour réussir ce chantier de grande envergure.
Dans le cadre de l’incitation à l’investissement dans ce domaine, le projet confie à l’Agence nationale de régulation des activités liées au cannabis l’accompagnement des demandeurs de licence et la facilitation de la mise en œuvre des démarches administratives liées à son octroi, conformément aux dispositions de la loi précitée, et ce en coordination étroite avec tous les acteurs concernés.
Les régions dans lesquelles il est permis la culture et la production de cannabis ainsi que l’établissement et l’exploitation de ses pépinières ont été identifiées (les provinces d’Al Hoceima, Chefchaouen et Taounate), avec la possibilité d’ajouter d’autres régions en fonction de la demande des investisseurs nationaux et internationaux pour les activités liées à la chaîne de production du cannabis.
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