
Que se passe-t-il à Tindouf ?
Dans les camps de Tindouf, ce serait, dit-on, la grande évasion. Des mouvements massifs de Sahraouis vers le nord de la Mauritanie, s’observent depuis peu. Des wilayas de Tiris...
L’Algérie s’est lancée à la recherche de soutiens en Afrique australe pour tenter de faire revenir le dossier du Sahara à la compétence de l’Union africaine. Cette tentative de séduction orchestrée par le ministre algérien des Affaires étrangères est vouée à l’échec en raison des défections dans le rang de ses soutiens.
À l’exception de l’Afrique du Sud, plus aucun pays africain n’a voulu soutenir l’Algérie et le Polisario, rapporte Africa Intelligence dans un article titré « Sahara occidental : affaibli à l’Union africaine, Alger tente de mobiliser ses derniers amis ».
Selon la même source, Alger a visité en vain ses anciens amis du Polisario afin de ressusciter le dossier du Sahara. Fort heureusement, ces pays, l’Angola et le Kenya, informés du retour du Maroc dans le giron de l’Union africaine compte respecter sa souveraineté. Dans leur réticence, ils ont rappelé la résolution de l’Union africaine de juillet 2018 à Nouakchott. Elle concède à l’Organisation des Nations unies (ONU) la compétence de régler ce dossier seul.
La même source confie que l’Algérie a également essuyé un gros revers au Nigeria. Ses soutiens dans le cercle présidentiel du géant nigérian n’ont pas réussi à convaincre le chef d’État du plus grand pays de l’Afrique de l’Ouest. Pour Mohamed Buhari, son pays garde la neutralité dans ce dossier du Sahara marocain. Le dernier recours du ministre algérien a été la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), précise le même média. Tout comme dans les autres pays, l’Ivoirien Jean-Claude Kassi Brou, président de la communauté et proche du royaume s’est opposé au soutien de l’Algérie.
Aller plus loin
Dans les camps de Tindouf, ce serait, dit-on, la grande évasion. Des mouvements massifs de Sahraouis vers le nord de la Mauritanie, s’observent depuis peu. Des wilayas de Tiris...
Le ministre algérien de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a attaqué le Maroc et l’accord de normalisation de ses relations avec Israël.
L’Armée algérienne menace indirectement le Maroc et se dit prête à faire face aux éventuelles menaces venant du royaume.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé la position de son pays sur le Sahara. Il soutient que les « Saharouis ont le droit à l’autodétermination ».
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