Le navire a déjà embarqué un millier de passagers et 400 véhicules et s’apprêtait à lever l’ancre, a expliqué un responsable de la délégation de la compagnie à Almeria. Mardi matin, 6.000 MRE étaient toujours bloqués dans le port d’Almeria, dont certains depuis quatre jours, suite à la mise hors service, pour problèmes techniques, du navire "Mistral" de la compagnie maritime Comana.
La mise hors service de ce navire, d’une capacité de 2.500 passagers, a donné lieu à un overbooking sans précédent pour les compagnies Comarit et Trasmediterranea qui s’étaient trouvées dans l’incapacité d’absorber le flux croissant des passagers.
Le délégué du gouvernement espagnol en Andalousie, Juan José Lopez Garzon, qui prévoit de se rendre mardi après-midi à Almeria, a affirmé dans une conférence de presse que "la situation devrait être normalisée au cours de la journée".
M. Lopez Garzon, a assuré que "toutes les mesures qui s’imposent ont été prises pour porter assistance aux ressortissants marocains qui se trouvent actuellement au port", d’autant que le thermomètre enregistre mardi à Almeria des températures qui dépassent les 35 degrés. La mise en service du navire "Al Mansour" en plus des rotations assurées avec de petits navires des compagnies Comarit et Trasmediterranea pourraient permettre l’embarquement de 4.000 à 4.500 passagers vers les ports de Nador et d’Al Hoceima, a expliqué M. Lopez Garzon.
La délégation du gouvernement espagnol à Almeria a critiqué les compagnies maritimes pour n’avoir pas respecté le plan de flotte et les horaires, ce qui a engendré une "situation irrégulière" dans le port de la ville. Le Consul du Maroc à Almeria, Abdelkhalek Atrari, en coordination avec les autorités locales et les responsables du port d’Almeria tentent depuis lundi de trouver une solution à ce problème, invitant les compagnies maritimes à respecter les engagements pris avant le lancement de l’opération Transit-2006. "Nous espérons que le navire de renfort dépêché ce mardi par la Comanav depuis Tanger pourra absorber le sur-cumul de passagers occasionné par le
retard dans la desserte de la ligne de Nador", a affirmé M. Atrari à la MAP.
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