Les confessions d’Amine Harit (vidéo)

20 février 2019 - 16h30 - France - Ecrit par : Bladi.net

Pour le lion de l’Atlas Amine Harit, 21 ans, sa team c’est d’abord sa famille : Son père, sa mère, sa sœur et son frère. Il aurait commencé le football pour s’affirmer dans son quartier, un quartier de Pontoise, qu’il qualifie de dangereux. Il s’est confié à theplayerstribune.com, revenant à ses origines de footballeur, à ses origines à lui-même en fait, ce qu’il est.

C’est une histoire assez émouvante racontée par Amine Harit que vient de publier le site theplayerstribune. Le footballeur y revient sur son enfance, dans son quartier de Pontoise, peu sûr alors. Ainsi, au début des années 2000, Harit révèle : « Mes parents ne voulaient pas que mon frère et moi jouions trop loin de chez nous. Dès qu’on s’éloignait, ma mère sortait et criait : Amine, tu vois ce trottoir ? ben tu restes de ce côté ! » Cela en dit long sur le sentiment d’insécurité régnant. C’est pour ça que la famille y est importante : « Mon père, ma mère, mon frère et ma sœur et moi avons tous vécu ensemble dans une petite maison. Ils étaient ma team, mon tout. A Pontoise, vous avez besoin de votre équipe. Parce qu’aux débuts des années 2000, ce n’était pas la ville la plus sûre ».

Mais Amine Harit a commencé à défier sa mère. D’abord en lui demandant de ne plus venir le chercher à l’école, ensuite en allant directement au terrain de foot à la sortie des cours, et ce, depuis qu’il a quatorze ans. Sa mère qui le grondait toujours, commençait peu à peu à comprendre. « Survivre » ne l’intéressait pas. Lui, c’est vivre qu’il voulait. Il se créait donc sa place dans le quartier. Pour prouver qu’il pouvait « gérer ».

Quant au choix de la sélection nationale il se serait fait quasiment tout seul, à en croire Harit : « J’ai entendu des gens dire que j’avais choisi le Maroc parce que c’était plus facile. Comment dire... J’aime la France, mais le Maroc… les Marocains, ce sont aussi mes gens. Je ressens cette connexion au pays que je ne peux pas expliquer. La France m’a tellement donné, mais ma famille est tout pour moi. Et ils sont Marocains. Mes grands-parents, mes tantes, mes oncles, mes cousins - beaucoup vivent encore au Maroc. Alors, quand j’ai dû choisir pour qui je voulais jouer, je me suis senti redevable envers ces gens ».

D’ailleurs il ne le regrette pas. Lui qui ne s’émeut pas facilement aurait –et il le révèle lui-même- pleuré lors de la victoire du Maroc contre la Côte d’Ivoire, menant ainsi le Royaume à sa qualification en coupe du monde. Harit décrit la suite : « et à notre retour au Maroc, le soutien que nous avons eu à notre arrivée était tellement incroyable. Je n’ai jamais rien vu de tel dans ma vie. Je le veux encore. Je le veux un million de fois ».

Son rêve à présent serait de fonder une famille et d’avoir des enfants. Ce qu’on lui souhaite…

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Football - Lions de l’Atlas - Mariage - Amine Harit

Aller plus loin

Ligue 1 : Amine Harit, buteur face à Saint-Étienne (vidéo)

Retour en force de l’international marocain Amine Harit. Titularisé lors de la confrontation entre l’OM et Saint-Étienne, le joueur marocain a marqué le 4ᵉ but permettant à son...

Amine Harit incertain sur son avenir à Marseille

Arrivé sous forme de prêt le printemps dernier à Marseille, en provenance du Schalke 04, l’international marocain Amine Harit pourrait s’en aller de l’Olympique Marseille. Le...

Ces articles devraient vous intéresser :

Jeux Olympiques : le Maroc en grande difficulté

L’équipe olympique du Maroc se prépare pour les Jeux olympiques de Paris, sans Abdessamad Ezzalzouli qui participe du 10 au 20 juillet avec son club, le Real Betis, à un stage d’entrainement en Autriche.

Blessé, Sofiane Diop pourrait rater la CAN avec le Maroc

Sofiane Diop, qui s’est fracturé le troisième métatarse du pied droit lors du match contre Toulouse, sera éloigné des terrains pendant environ six semaines, vient de confirmer l’entraîneur Francesco Farioli.

Maroc : risque d’augmentation des mariages de mineures après le séisme

Le séisme survenu dans la province d’Al Haouz vendredi 8 septembre pourrait entrainer une multiplication des mariages de mineures, craignent les femmes sinistrées dormant désormais avec leurs filles sous des tentes dans des camps.

Yassine Bounou sur le toit de l’Europe

Séville a de nouveau été couronnée en Ligue Europa, l’emportant face à l’AS Roma en finale avec un score de 4-1 lors des tirs au but, à la suite d’un match nul 1-1. Le gardien marocain Yassine Bounou, alias Bono, est devenu le protagoniste de la...

Le Havre AC privé du Marocain Yassine Kechta

Victime d’une fracture de la fibula (péroné), le milieu de terrain du Havre AC d’origine marocaine Yassine Kechta sera indisponible jusqu’à la fin de la saison.

PSG - Monaco : les notes d’Achraf Hakimi par la presse sportive

Le Paris Saint-Germain s’est largement imposé vendredi soir face à l’AS Monaco dans le cadre de la 13ᵉ journée de Ligue 1 française. Au cœur de victoire, la prestation nuancée d’Achraf Hakimi. Le latéral marocain, flamboyant depuis le début de la...

Le Maroc accélère sur la 5G en vue de la coupe du monde 2030

Le ministère de la Transition numérique et de la réforme de l’administration aura à charge la gestion des télécommunications lors de la coupe du monde 2030. Ainsi en a décidé le Comité marocain d’organisation du tournoi.

Le calvaire d’Amrabat à Manchester United

Jusqu’à présent, l’international marocain Sofyan Amrabat n’a pas pu s’imposer à Old Trafford. Son club, la Fiorentina, qui l’a prêté à Manchester United redoute qu’il perd en valeur marchande et que le club anglais n’exerce pas son option d’achat.

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Hijab et football féminin : Le Conseil d’État maintient l’interdiction

L’interdiction du port du hijab lors des compétitions de football féminin, qui est en vigueur depuis 2016, a été confirmée par le Conseil d’État jeudi.