Le mis en cause, d’origine pakistanaise, a diffusé plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux dans lesquelles il a salué l’attaque survenue le 25 septembre devant les anciens bureaux de Charlie Hebdo. « Les musulmans sont toujours prêts à se sacrifier pour leur prophète », avait-il ajouté.
« J’ai dérapé, ce n’est pas ce que je voulais dire. C’était pour faire le buzz », a mentionné l’accusé lors de son procès. « Je n’ai pas trouvé les mots adéquats, je présente toutes mes excuses », a déclaré l’imam.
En situation irrégulière depuis quelques années a également rassuré qu’il a supprimé la vidéo, suite aux conseils de ses amis. « Il est impossible que la République vous garde sur son territoire », a estimé le président du Tribunal correctionnel de Pontoise.