L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.
Une foule monstre a participé à la marche blanche organisée en souvenir de Sabri, 18 ans, décédé dimanche dernier. Les avocates de la famille ont annoncé le dépôt d’une nouvelle plainte pour élucider ce drame.
Le cortège qui est parti du domicile familial avec plusieurs milliers de personnes, s’est immobilisé devant le poteau mortel de la rue du Touillet, rapporte Le Parisien.
Chaque participant ou presque tous, vêtu d’un T-shirt noir, frappé des lettres blanches "Lumière(s) pour Sabri" voulait voir de ses propres yeux ce poteau mortel sur lequel le défunt s’était cogné la tête. À cette étape de l’itinéraire, au-delà des bouquets de fleurs à déposer, des larmes ont coulé sur les joues, des cris aigus ont retenti pour exprimer la douleur face au drame et à ce brusque départ du jeune garçon.
Honoré par cette marée noire de monde, venue spontanément soutenir sa famille et partager son deuil, le père de famille, avec le cadre de la photo de son fils dans les mains, s’est recueilli devant le poteau, devenu malgré lui, un symbole de mort à Argenteuil.
Derrière, la foule marque le silence pendant de longues minutes. Après quelques minutes de recueillement, la voix du père de famille tonna : "Je vous remercie d’être venus si nombreux. Je veux que la marche se passe bien, qu’elle donne une bonne image de Sabri", a-t-il souhaité, avant que le cortège ne se disperse vers 16 heures.
Grâce au soutien de volontaires, reconnaissables à leur brassard rouge, la foule a rejoint le domicile familial de la rue de Noyon vers 18 h 30. Reprenant en chœur "Sabri ! Sabri ! Sabri !", les jeunes ayant fait le déplacement ont organisé un clapping sous les fenêtres de l’appartement, avant un lâcher de ballons en hommage au jeune homme.
Outre les 500 T-shirts distribués dans le quartier du défunt, le Val-d’Argent, la veille, de nouvelles pièces ont été vendues, à 5 € minimum, avant le début de la marche pour soutenir la famille qui doit faire face aux frais de justice. Même si le parquet de Pontoise a écarté, lundi, la thèse d’un choc entre le véhicule de la police et la moto, les avocates de la famille, Maîtres Lucie Simon et Camille Vannier, présentes à la marche blanche, estiment que les conclusions sont hâtives et soutiennent la thèse de la course-poursuite. À les en croire, l’enquête doit aborder toutes les possibilités. Une plainte devrait être déposée dans "les prochains jours", assurent-elles.
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