La Cour d’appel de Casablanca a clos, en fin de semaine dernière, un des chapitres les plus sanglants de l’histoire du pays. Les attentats du 16 mai 2003, premiers actes terroristes perpétrés dans le royaume, avaient causé la mort de 45 personnes, dont de nombreux étrangers.
Suite aux attentats du 16 mai, Said Mansour avait réussi à quitter le Maroc, avant de trouver refuge au Danemark. Le "libraire de Brønshøj", condamné à deux reprises pour apologie au terrorisme, avait été déchu de la nationalité en 2015 et expulsé 4 ans plus tard, malgré le recours déposé à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).
Plus d’une année plus tard, l’homme avait été reconnu coupable des chefs d’inculpation de tentative de meurtre prémédité, tentative de destruction des lieux publics à l’aide d’explosifs et constitution d’association criminelle.