Corruption, embrouilles et diffamation à la veille des élections
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Il est interdit aux mosquées de se mêler des querelles politiques. C’est ce qu’a affirmé cette semaine, le ministre des Habous, indiquant aux députés islamistes, ainsi qu’aux partis, qu’ils doivent éviter en cette veille des élections, de séduire les imams et autres préposés religieux.
Cette mise en garde qui intervient à l’approche de chaque échéance électorale, a été faite suite à une question orale à la première Chambre, relative aux rapports entre le politique et le religieux, posée par un député du PJD. Ainsi, rapporte le quotidien Assabah, Ahmed Toufiq a tenu à séparer les affaires religieuses de la chose politique, soulignant que les mosquées et autres lieux de culte, terrains neutres, ne peuvent être des espaces dédiés aux pratiques et débats politiques.
Il déconseille aux élus du parti islamiste, toute tentative d’attirer des préposés à ces lieux de culte, les assurant qu’un courant politique donné pourrait apporter réponse à leurs préoccupations. Toute ingérence dans la gestion de la chose religieuse pourrait avoir des conséquences déplorables, a-t-il averti, faisant observer que dans ce domaine, ne doit prévaloir que l’intérêt suprême de la collectivité.
C’est dans ce sens que les imams et autres préposés religieux en exercice, sont interdits d’appartenance politique et syndicale, en conformité avec les piliers de la réforme du champ religieux engagée depuis plusieurs années dans le pays. Cela participe de l’affermissement des pratiques religieuses, étant donné que les imams ne doivent pas mélanger politique et religion. « Nous ne voulons pas que la politique soit déformée par la religion », a rappelé le ministre, attaché au principe de la séparation claire entre le politique et le religieux et à la neutralité des mosquées et des autres lieux de culte. Ces lieux ne peuvent, en aucun cas, servir de champ de bataille entre tendances et partis politiques, a conclu Toufiq.
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