L’arrivée tardive des signalements nationaux, européens et internationaux, a été très profitable pour Oualid Sekkaki, un des cinq détenus évadés, le 19 décembre, de la prison de Turnhout. Ce prisonnier, qui a adressé une lettre à l’institution pénitentiaire, a disposé de temps pour s’enfuir.
Au niveau national, l’alerte a été déclenchée, trois heures après la fuite du détenu Oualid Sekkaki et des quatre autres, rapporte Het Laatste Nieuws. Un temps qui pouvait lui permettre de s’enfuir sans anicroches vers la France, les Pays-Bas ou encore l’Allemagne, avec la voiture qui l’attendait à l’extérieur de la prison de Turnhout.
Un policier en Flandre-Occidentale, qui arrêterait la voiture lors d’un contrôle de routine et vérifierait son nom, pourrait se rendre compte qu’il était un homme activement recherché par la police.
Au niveau européen, le signalement de l’évasion de Oualid Sekkaki, n’a été fait que le jour suivant ; ce qui a permis à l’évadé de disposer d’environ 21 h pour quitter la zone Schengen. Quant au signalement international, il n’a été fait qu’après 85 heures au moment où Interpol ajoutait le nom du fugitif à sa base de données.