La Belgique facilite l’embauche des étrangers
Les lourdeurs administratives rendant difficile l’embauche des travailleurs étrangers en Belgique feront bientôt partie du passé. La ministre de l’Asile et de la Migration...
En manque criant de main-d’oeuvre, l’office flamand de la formation et de l’emploi a décidé de se tourner vers le Maroc pour embaucher des informaticiens.
D’après le journal Métro, des milliers d’emplois dans le secteur ne sont pas pourvus. « La pénurie de travailleurs dotés de compétences en informatique sur le marché de l’emploi est gigantesque », explique le directeur du Voka pour la Flandre Occidentale Bert Mons, au journal Het Nieuwsblad.
Pour ce faire, l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC - Maroc) va sélectionner les étudiants marocains qui correspondent au profil recherché avant de conclure un contrat. Concrètement, il vont être formés au Maroc pendant quelques mois avant de se voir offrir des contrats d’un an puis, si cela est concluant, un contrat à durée indéterminée (CDI).
La Belgique n’est pas le seul pays intéressé par la main-d’oeuvre marocaine. Une entreprise québécoise est allée chercher plusieurs ouvriers à Casablanca pour venir travailler dans une usine sur place. Après une sélection de 50 candidats, six vont rejoindre l’entreprise d’ici l’été prochain.
Aller plus loin
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Ils sont quelque 600 ingénieurs à abandonner le Maroc chaque année pour tenter leur chance à l’étranger.
En manque de mains-d’œuvres à Saguenay, au Québec, une entreprise a décidé d’aller au Maroc pour recruter. Résultats : six jeunes Marocains vont rejoindre le Canada dès l’été 2019.
Le Maroc est en tête du top 5 des grands pourvoyeurs de main-d’œuvre sur le marché de l’emploi en Belgique, où les pénuries s’avèrent importantes dans certains secteurs.
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