Tout est parti d’une plainte déposée par des conseillers communaux. Selon eux, ce lotissement est réparti en plusieurs lots de terrain dédiés à la construction de luxueuses villas, dont plusieurs sont déjà achevées, rapporte le quotidien arabophone Al Akhbar. Les propriétaires de ces maisons seraient des anciens parlementaires ou d’anciens responsables, dont certains ont enregistré les biens aux noms de membres de leur famille.
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Répondant à une question écrite au Parlement, Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances a confirmé la spoliation présumée de ce foncier. Selon ses explications, ce foncier qui s’étend sur 40 hectares appartient à l’État. Il abrite 520 bâtiments. Elle a par ailleurs évoqué les autorisations délivrées par la commune, sans se référer à l’État, le véritable propriétaire du terrain. Une violation des textes en vigueur.
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D’ores et déjà, les éléments de la BNPJ ont entendu les conseillers qui ont déposé la plainte. Pour l’heure, les investigations se poursuivent pour élucider cette affaire.