
Que retenir de la première audition de Brahim Ghali ?
L’audition de Brahim Ghali, leader du Polisario accusé de tortures, de viols et d’atteintes aux droits de l’Homme a bel et bien eu lieu ce 1ᵉʳ juin par visioconférence. Il a été...
Un juge de Saragosse a demandé avec insistance à la Guardia Civil de lui fournir des explications sur l’entrée de Brahim Ghali, leader du Polisario sur le territoire espagnol sous le nom d’emprunt de Mohamed Ben Battouche, de nationalité algérienne.
Rafael Lasala, chef du tribunal d’instruction numéro 7 de Saragosse a donné cinq jours au chef de la Guardia Civil pour qu’il lui appporte des éclaircissements sur l’entrée en Espagne du chef des séparatistes, Brahim Ghali le 18 avril dernier avec de faux documents, fait savoir La Razon. À l’origine de l’ouverture de cette procédure, une plainte déposée par l’avocat Antonio Urdiales « pour faux et usage de faux, utilisation indue et recel » contre le leader du Polisario et les agents des frontières de l’aéroport de Saragosse et les services des Affaires étrangères « qui ont autorisé l’entrée de personnes » munies de documents falsifiés.
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Dans sa plainte, l’homme de droit rapporte qu’après l’atterrissage de l’avion algérien « dans la zone militaire de l’aéroport », les autorités ont manqué à leur obligation « de porter ces faits à la connaissance du pouvoir judiciaire de Saragosse », permettant ainsi le transfert de Brahim Ghali dans un hôpital de Logroño, sous le nom d’emprunt de Mohamed Ben Battouche, de nationalité algérienne.
Le juge en charge de l’enquête a demandé à la Guardia Civil de lui fournir les noms et prénoms des occupants de l’avion algérien et des détails sur leurs visas d’entrée et les autres circonstances entourant leur entrée sur le territoire espagnol.
Aller plus loin
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