Un ressortissant américain est recherché par la police marocaine dans le cadre de l’enquête liée à l’arrestation dimanche à Rabat de quatre Britanniques soupçonnés du braquage historique du Kent (sud de l’Angleterre), a-t-on appris jeudi de source judiciaire marocaine.
"Les quatre Britanniques ont déclaré à la police qu’un ressortissant américain répondant au nom de Nick Starks a résidé en leur compagnie dans une villa de Rabat. Il est recherché par la police", a-t-on ajouté de même source.
"Selon leurs déclarations, Nick Starks est établi aux Pays-Bas", a poursuivi la même source.
"Nick Starks est soupçonné par les quatre hommes de leur avoir dérobé une somme allant de 100.000 à 200.000 euros. Cet argent, selon cette source était placé dans un coffre fort de la villa dont le propriétaire d’origine - un ressortissant marocain - est également recherché par la police".
La même source indique par ailleurs que quatre policiers marocains ont été blessés par les quatre Britanniques lors de leur arrestation dimanche au centre commercial "Méga Mall" de Rabat.
Lee Lamrani Ibrahim Murray, soupçonné du braquage du Kent (sud de l’Angleterre) a été déféré mercredi au parquet de Salé, près de Rabat, comme maroco-britannique.
Murray faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international de la police britannique et d’Interpol. Il a été entendu par un procureur en compagnie des trois autres Britanniques arrêtés dimanche avec lui à Rabat.
Les quatre hommes sont poursuivis pour "constitution de bande de malfaiteurs, violence contre des policiers en fonction, détention de drogue et abus de confiance", a ajouté la même source, précisant que 20 grammes de cocaïne ont été saisis chez les prévenus.
Le butin du braquage du dépôt Securitas de Tonbridge (Kent)
53 millions de livres (77 millions d’euros)
• dont est soupçonné Murray, est le plus élevé de l’histoire de la criminalité.
Mardi, la police britanique a indiqué qu’un autre homme a été arrêté à Londres en relation avec le braquage record du Kent, deux jours après l’arrestation des quatre Britanniques à Rabat, coup de filet auquel ont pris part une trentaine de policiers marocains.
Afp
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