Le Maroc refuse l’extradition de Lee Murray vers Londres

23 février 2007 - 00h00 - Maroc - Ecrit par : L.A

La 1ère Chambre criminelle de la Cour Suprême a ordonné, mercredi soir, l’élargissement, dans trois jours, de Lee Lamrani Ibrahim Murray, Britannique d’origine marocaine, condamné le même jour par la cour d’appel à Salé, à 8 mois de prison.

L’accusé aura purgé sa peine lundi prochain et sera, par conséquent, libre de ses mouvements, sauf s’il est poursuivi pour d’autres chefs d’inculpation.

Ibrahim Murray ne sera donc pas livré aux autorités britanniques comme le souhaitait Londres dans une demande d’extradition examinée mercredi par la 1ère Chambre de la Cour Suprême.

Ibrahim Murray est Marocain, titulaire d’un passeport marocain et possède des extraits d’acte de naissance délivrés par les autorités marocaines compétentes. Il ne pourra donc pas être extradé vers un pays étranger, y compris la Grande Bretagne, en vertu de l’article 721 du code de procédure pénale.

Ibrahim Murray était poursuivi à Rabat dans une autre affaire avec trois Britanniques et deux Marocains pour plusieurs chefs d’inculpation, dont "détention et consommation de drogue" et "usage de violence contre les forces de l’ordre".

Il est soupçonné par la police britannique d’être l’organisateur du braquage d’une entreprise de convoyage de fonds en février 2006 à Kent.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Londres - Extradition

Ces articles devraient vous intéresser :

Autoroutes du Maroc sous le feu des critiques

La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a été condamnée à plusieurs reprises pour négligences dans l’entretien des routes et la protection des usagers. Des décisions de justice qui font suite à des accidents causés par des animaux errants,...

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Gard : double meurtre, la perpétuité pour Mohammed Ouhaddou

La Cour d’Assises du Gard a reconnu Mohammed Ouhaddou, un maçon marocain de 38 ans coupable des meurtres de sa femme (26 ans) et de sa belle-sœur (39 ans) le 5 mai 2023 à Salles-du-Gardon près d’Alès dans le Gard.

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice

Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.