Londres veut Lamrani Murray

20 février 2007 - 00h00 - Maroc - Ecrit par : L.A

La Cour suprême du Maroc examinera à partir de mercredi une demande de Londres d’extrader le cerveau présumé du braquage du Kent, le Britannique d’origine marocaine, Lee Lamrani Ibrahim Murray.

Lee Lamrani Murray, de père marocain et de mère britannique, avait été arrêté en juin 2006 à Rabat conformément à un mandat d’arrêt international lancé par Interpol. Il est soupçonné par les autorités britanniques d’être l’organisateur du braquage du Kent en février 2006. Le butin 77 millions d’euros est considéré comme le plus élevé de l’histoire de la criminalité en Grande-Bretagne.

Le Maroc et la Grande-Bretagne ne sont pas liés par une convention d’extradition mais le code de procédure pénale marocain définit les cas où les extraditions sont possibles.

La Cour suprême pourrait refuser car la loi marocaine ne permet pas en principe l’extradition de ses ressortissants marocains). Depuis son arrestation, le Maroc a refusé une première fois de livrer Lamrani Murray à la justice britannique, indiquant qu’il préfèrerait d’abord le traduire devant un tribunal marocain pour des délis commis sur son territoire.

Le braquage du Kent ne figure pas dans les chefs d’accusation du procès en cours à Salé de Lamrani Murray et de trois autres Britanniques. ee Lamrani Murray est poursuivi au Maroc pour d’autres chefs d’inculpation dont constitution de bande criminelle. Il est aussi accusé de détention et consommation de drogue et usage de violence contre les forces de l’ordre.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Londres

Ces articles devraient vous intéresser :

Annulation des accords UE-Maroc : le Polisario jubile

Le Front Polisario a salué la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) annulant les accords de pêche entre l’UE et le Maroc, la considérant comme un « triomphe de la résistance ».

Des Marocains célèbrent la fin des accords de pêche avec l’Europe

Sur Facebook, de nombreux internautes marocains et des spécialistes des relations maroco-européennes affichent leur satisfaction après la décision de la Cour de justice annulant les accords de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc.

Corruption : Rachid M’barki reconnaît les faits

Après avoir juré, sous serment, en mars dernier devant la commission d’enquête parlementaire sur les ingérences étrangères, n’avoir jamais perçu de rémunération occulte en contrepartie de la diffusion d’informations erronées ou très orientées pour...

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice

Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

La chanson « Enty » de Sâad Lamjarred devant la justice

Le compositeur Mohamed Rifai a assigné DJ Van en justice à cause de la chanson « Enty » interprétée par Saad Lamjarred en 2014.

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...