La ministre déléguée chargée de la Transition numérique, Ghita Mezzour, a déclaré que le Maroc dispose d’un important arsenal juridique pour lutter contre le phénomène des « fonctionnaires fantômes ».
Une année après sa création par Transparency Maroc, le Centre d’assistance juridique anti-corruption (CAJAC) a traité quelques 536 plaintes contre des services publics et privés.
Ces plaintes concernent majoritairement des faits de sollicitation de corruption, en raison du manque de transparence dans la gestion de certaines administrations publiques et privées.
Jusqu’à présent, le CAJAC a donné des avis juridiques sur 289 plaintes. Quant à celles qui ne relevaient pas de ses compétences, elles ont été orientées vers les organisations qui peuvent soutenir les plaignants.
Dénonçant la corruption à travers des campagnes de communication, le rôle du CAJAC est surtout consultatif et bute souvent sur le fait que les gens craignent les mesures de rétorsions.
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