L’on se rappelle, en effet, que la génération des Haddaoui, Timoumi, Bouderbala, Khaïry, Krimau, Zaki, Dolmy, Byaz, pour ne citer que ceux-ci, avait constitué une équipe performante qui fit sensation en Coupe du monde au Mexique en 1986, accédant au second tour ce qui fut une première dans les annales du football africain.
Pourtant, cette magnifique formation ne put jamais s’imposer à l’échelon africain pas plus que celle qui participa avec brio au Mondial 1998 de France.
Là aussi, les Bassir, Camacho, Hadji, Naybet, Rossi et autres Chippo, furent incapables de s’illustrer sur le plan continental. Depuis 1976 et l’unique sacre, les Lions de l’Atlas n’ont fait que de la figuration si l’on excepte cette quatrième place à la CAN 1986 du Caire.
Pour cette 24e édition, au cours de laquelle l’équipe nationale sera conduite pour la première fois de son histoire dans cette compétition par un entraîneur national, l’espoir est grand chez le public marocain pour voir ses protégés décrocher un second sacre.
Le Matin