Dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies, M. Kofi Annan, aux termes des activités de la caravane pour le Sahara, les participants ont appelé au respect de l’intégrité territoriale du Maroc, à la reconnaissance de sa souveraineté sur ses provinces du sud, au recensement de toutes les populations séquestrées à Tindouf, à la compensation des victimes des tortures sur le territoire algérien et à la poursuite en justice de tous les bourreaux pour toutes les exactions qu’ils ont commises.
« Des milliers de personnes vivent séquestrées en Algérie dans des conditions inhumaines et dégradantes sous le regard insensible de la communauté internationale malgré les nombreux rapports témoignant des violations des droits humains et des entorses à la légalité internationale dont l’Algérie s’est rendue coupable », ont-ils souligné, citant, à titre d’exemple, le rapports de France liberté (2003), celui du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) et celui du Programme alimentaire mondial (PAM).
Initiée par la coalition nationale pour la défense des constantes sacrées en coordination avec le collectif « Watanouna », cette caravane avait pour objectif de sensibiliser l’opinion publique internationale et les instances internationales aux souffrances endurées depuis plus de 30 ans par les Marocains séquestrés à Tindouf.