
Bon nombre de chanteurs marocains ont exprimé leur colère contre l’exclusion et la marginalisation dont ils se disent victimes. Concerts et festivals sont organisés cet été sans qu’ils soient invités.
La quatrième édition du festival Rawafid se poursuit aujourd’hui par un vernissage de toiles réalisées par des artistes plasticiens marocains résidant à l’étranger.
Prennent part à cet événement, entre autres Hind Cherrat (France) et Rachid Ben Ali.
"Rawafid", Festival qui coïncide avec le retour des ressortissants marocains à l’étranger, organisé par le ministère de la Culture en collaboration avec la Fondation Hassan II, entend tisser des liens des deux côtés de la Méditerranée et consacrer une culture de dialogue et d’amitié.
Cette manifestation offre également une autre facette de l’émigré, une facette enrichissante de la culture des pays d’accueil. Dans cette perspective, le festival Rawafid constitue aussi un hymne pour une culture sans frontières tout en se ressourçant des racines culturelles marocaines.
Au programme de cette manifestation, figurent des soirées musicales où l’alliance des mélodies et musiques est fortement recommandée.
La cérémonie d’ouverture du festival a été présidée par le ministre de la Culture Mohamed Achaari mercredi 23 juin à 20h 30mn à la place Mohammed V à Casablanca. Lors de cette soirée, les Casablancais ont apprécié la musique de deux grands musiciens qui comptent parmi les compositeurs africains respectés. Il s’agit de Manu Dubango et Ray Lima. Manu Dubango est un musicien capable d’associer les genres avec des Jamaïcains ou des chants gospel tout en s’inspirant des airs classiques. Il est considéré comme le trait d’union entre l’Afrique, l’Europe et les Etats-unis.
Le 25 juillet, le public casablancais était au rendez-vous avec une soirée spécial danse au Complexe Sidi Belyout à 20h30mn. Ainsi, un spectacle a été donné par la troupe Hors- Champs. Cette compagnie de danse s’appuie sur trois axes principaux (le temps, l’espace, les personnages) pour alimenter la vie sous-jacente et complexe qui naît entre la lumière, le costume, le texte, l’objet et le corps.
La musique était aussi de la partie, le groupe "Marrakech Emballages ensemble" s’est produit hier à la place Mohammed V. Ce groupe fusionne l’ardeur expérimentale, les transes marocaines et le talent musical de David Bovie qui n’est autre que le compositeur et parolier du groupe. La soirée a connu également la participation du musicien mauritanien Daby Touré, un poly instrumentiste surdoué (il chante, joue de la guitare, de la basse, de la batterie et des percussions). Il a fondé son groupe en 1992 se se produisant dans de nombreuses villes du monde.
La Clôture de ce festival aura lieu dimanche 27 juillet. Deux films seront à l’affiche de la soirée au complexe Sidi Belyout "Deux cent dirhams" de la réalisatrice Leila Marrakchi et "Nafs min goubar" du réalisateur Nassim Abbasi. La musique sera programmée au même complexe à 20h30mn sera jouée par l’orchestre Nabil Benabeljalil. A 21 h00 le groupe Yamaya Labande et l’orchestre Said Messanaoui se produiront à la place Mohammed V
Libération, Maroc
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