Constructions illégales au Maroc : un guide pour les bonnes pratiques
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S’il y a un sujet qui préoccupe Mohamed M’hidia, le wali de la région de Casablanca-Settat, c’est bien la multiplication des unités industrielles construites sur des terres agricoles, notamment près des routes provinciales de Médiouna en direction de la commune de « Moualine El Oued » et sur la route reliant El Gara à Sidi Hajjaj Oued Hassar, Tit Mellil et d’autres zones.
Parti du constat selon lequel certaines usines industrielles mènent des activités présentant des risques pour la santé des citoyens et la sécurité environnementale, notamment la fabrication de produits de nettoyage, le wali de la région de Casablanca-Settat a adressé des demandes de clarification aux travailleurs de différentes zones concernant la situation légale de ces usines. S’en est suivi des réunions au niveau des préfectures, regroupant des caïds, des pachas et des responsables des départements économiques et des services de santé, afin de recenser le nombre d’unités industrielles non réglementaires, de vérifier la situation juridique des terrains les hébergeant et d’identifier les exploitants individuels et les entreprises, rapporte Hespress.
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Il a été découvert que des personnes physiques et morales exploitent de façon illégale des terrains leur appartenant, mais qui ne font pas partie du classement urbain des zones industrielles ou des zones d’activités commerciales ou de services. D’après des rapports antérieurs des auxiliaires d’autorité, des activités de fabrication de produits alimentaires et chimiques utilisant des matériaux dangereux menaçant la santé environnante sont menées dans les établissements construits. Or, ceux-ci étaient des entrepôts de stockage de marchandises.
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Les responsables des préfectures ont confirmé qu’un grand nombre d’usines industrielles ne disposaient pas des autorisations nécessaires pour une exploitation professionnelle et industrielle, selon les plans d’aménagement. Ces constructions se trouvaient sur des terres agricoles et d’autres propriétés indivises, révèlent les investigations. De plus, il y aurait eu des manipulations dans les demandes de permis de construire des unités industrielles. Il a été ainsi découvert que les demandeurs ont suivi la procédure administrative d’obtention de permis de construire en milieu rural et ont obtenu les autorisations nécessaires, mais sans recevoir les certificats de conformité pour l’habitation, et qu’ils ont maintenu l’apparence des constructions comme des chantiers fermés afin de les exploiter secrètement.
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