Une étude de l’Observatoire national des discriminations et de l’égalité dans le Supérieur (Ondes), parue cette semaine, met en évidence un obstacle majeur à l’emploi en France : le port du voile.
La communauté musulmane de Sebta est indignée par les paroles racistes et haineuses d’une chanson composée et entonnée par des policiers de la ville en parcourant les rues de l’enclave samedi dernier, dans le cadre du carnaval annuel.
L’indignation est à son comble, d’autant plus que le pot-pourri ouvertement raciste et fasciste a obtenu le premier prix des meilleures paroles et meilleur déguisement au cours de cette manifestation.
La chanson composée par un policier local est d’un racisme sans détour.
Extraits : "
• J’ai ouvert le livre des animaux
• Pour voir si les turcs sont des animaux rationnels
• J’ai vu que ces gens et les bovins sont pareils
• Et je n’ai plus eu de doute :
• Ce sont bien des animaux".
Jouant enfin sur la phobie entretenue à Sebta et Melilia sur le risque d’être dépassé en nombre par la population musulmane, appel est lancé à la population "chrétienne" pour renoncer à l’usage des "préservatifs" dans leur vie conjugale car, cri d’alerte, : "les deux populations sont déjà à égalité".
L’Union Démocratique Sebtaouie qui compte trois députés musulmans à l’assemblée locale, a déposé une plainte.
Son président M. Mohamed Ali a demandé à l’exécutif local de prendre les mesures nécessaires pour que ces "insultes contre les arabes et les musulmans" ne soient plus entendues.
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