Dans un courrier qui a ensuite été partagé sur Twitter, Estrosi a fait part de prières musulmanes et d’une minute de silence « à la mémoire du prophète Mahomet » par des élèves de CM1 et CM2. Ces incidents, jugés « extrêmement graves », se seraient produits dans plusieurs établissements, selon lui.
D’après l’inspecteur académique de Nice, ces actes religieux se seraient déroulés dans trois écoles niçoises durant la pause méridienne. Christian Estrosi a demandé au préfet des Alpes-Maritimes d’organiser rapidement une réunion avec tous les services concernés pour mettre en place un plan d’action afin, dit-il, de contrecarrer ces dérives.
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Le maire de Nice a également évoqué le risque lié aux familles qui reviennent en France après avoir rejoint le djihad en Syrie. Il estime qu’une vigilance accrue doit être exercée vis-à-vis des enfants de ces familles, actuellement scolarisés sans que les maires en soient informés. Dans ce contexte, l’édile réclame des mesures plus fermes en matière de prévention et de lutte contre la radicalisation.
Sur Twitter, Éric Ciotti, le président des Républicains et député des Alpes-Maritimes, a lui aussi condamné ces « faits graves », appelant l’État à intervenir « de toute urgence ».